Actualités

Rassemblement le 26 octobre place de la République en plein cœur de Lyon, lieu extrêmement fréquenté en cet après-midi ensoleillé. La centaine de photos de notre camarade Mehmet, membre du CA du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien et les multiples interventions des militants du Collectif, ont suscité un indéniable intérêt parmi la foule de passants qui déambulaient dans le quartier. La population lyonnaise ne pourra pas dire après tous ces samedis (absolument tous depuis celui du 14 octobre 2023) de rassemblements et de marches, qu'elle ne savait pas ce qui se passait à Gaza, en Cisjordanie et à présent au Liban!

 

Palestine vivra! Palestine vaincra!

Vidéo du rassemblement :  https://youtu.be/Q0S3a9Hvf1I?si=-eTEPR1l1yw_nDCx

 

Samedi 12 octobre place Bellecour, 500 lyonnais.e.s ont bravé la pluie battante pour montrer leur solidarité avec le peuple palestinien et le peuple libanais. Des centaines de chaussures exposées pour rendre compte de l’absence de plus de 50 000 hommes femmes et enfants de Palestine assassiné.e.s.

Voir l'article sur le site du collectif

Succès de la manifestation du 21 septembre 2024 à Lyon en protestation au coup de force du camp macroniste, concernant la composition du nouveau gouvernement.

 

A l'appel du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien, et afin de poursuivre la mobilisation pour un cessez le feu permanent à Gaza et en Cisjordanie occupée, de nombreux militants et sympathisants de la cause palestinienne se sont regroupés à l'arrière de cette manifestation qui s'est déroulée sous un chaud soleil, sans incidents, derrière les banderoles habituelles et en reprenant les slogans diffusés par la sono du Collectif.

 

La dispersion s'est effectuée au niveau du pont de la Guillotière et les manifestants se sont alors rassemblés sur les gradins des berges du Rhône pour applaudir un spectacle de dabké par une troupe de jeunes danseurs palestiniens des camps de réfugiés de Naplouse tournée dans la région lyonnaise !

 

Mieux que des texte, visualiser la Palestine avec des cartes, des graphiques :

Visualizing Palestine

Mieux que des textes, visualiser la Palestine avec des cartes, des graphiques :

Visualizing Palestine

l'histoire cachée du sionisme
Cahier de la Révolution Communiste n°33 de mars 2024 relatif au livre de l'Américain Ralph Schoenman, paru en 1988, intitulé " l'histoire cachée du sionisme ", où sont, entre autres, décrits et documentés les liens entre les dirigeants sionistes et les nazis, notamment dans l'entre 2 guerres mondiales...
2024-03_Cahier de Revolution Communiste
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A LIRE : 

dans la collection "Tracts" chez Gallimard, la parution du n° 56 :

"La dernière guerre?" Palestine, 7 octobre 2023-2 avril 2024 d'Elias Sanbar.

 

46 courtes pages, pages de couverture comprises qui commencent ainsi:

"Je ne me doutais ni ne me rendais compte, avant d'écrire cette livraison de Tracts, combien mon désir d'analyser la guerre à Gaza, mon souci de contribuer à une connaissance meilleure du drame en cours, allaient me faire prendre en pleine figure un épisode difficile de ma vie, me ramener à un traumatisme que je n'ai dépassé qu'au terme de longues années de lutte, en moi et contre moi.

Je veux parler de la Nakba de 1948, quand ma mère me porta vers un exil que mes parents pensaient de courte durée. C'était un matin d'avril 1948, j'avais 14 mois, 76 ans déjà."

 

Une analyse d'une acuité exceptionnelle des événements actuels et de ceux de 1948, pour le prix modique de 3 euros 90 avec en prime, à la fin de celle-ci, un poème de Mahmoud Darwich composé en 1992, qui est l'épilogue d'une longue pièce épique, "Le dernier discours de l'Homme rouge" réalisé à l'occasion du cinq centenaire de la découverte de l'Amérique par Colomb et qui est d'une tragique actualité.

Culture de Palestine :
L'œuvre "Gaze" de l'artiste Hazem HARB, originaire de Gaza, explore la résistance et l'identité
https://www.culturedepalestine.org/articles/140391-l-oeuvre-gaze

Œuvre numérique illustrant le soutien de l'Afrique du Sud au peuple palestinien, réalisée avec un logiciel d'Intelligence Artificielle.

A Lire...

Le signe d'égalité placé entre les termes «antisionisme» et «antisémitisme» constitue un véritable déni d'histoire, une forme de révisionnisme qui veut effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d'opposition à l'idée d'État-nation juif.

Les coordinatrices de l'ouvrage rappellent, documents historiques à l'appui, que l'antisionisme traverse le judaïsme et la judéité, que ceux-ci soient diasporiques ou israéliens. Le sionisme se perçoit et est perçu comme une qualité intrinsèque à la judéité et inséparable du judaïsme. Ses partisans opposent aux critiques antisionistes une rhétorique invariable?:

1. L'État d'Israël est le représentant du judaïsme et le centre de toute vie juive. 2. Négation du caractère juif des Juifs antisionistes accusés d'être dans «la haine de soi».

3. Le sionisme prétend résoudre le «problème juif» par la «normalisation du peuple juif» à travers la création de son État-nation.

4. Le sionisme se présente comme la seule réponse à l'antisémitisme, et Israël comme le seul garant de la sécurité des Juifs à travers le monde.

5. Le sionisme juge qu'en soutenant le droit au retour des réfugiés palestiniens et la nécessité de «dé-sioniser» Israël à travers les propositions d'un État commun de la mer au Jourdain (État binational ou État laïque de tous ses citoyens), les antisionistes œuvrent à la destruction de l'État d'Israël.

 

Hannah Arendt, Daniel Bensaïd, Judith Butler, Hilla Dayan, Isaac Deutscher, Henryk Erlich, Karl Kraus, Ilan Pappé, Maxime Rodinson, Abraham ­Serfaty, ou encore Michel Warschawski sont quelques-uns des noms qui jalonnent ce recueil de textes courant de 1885 à 2020 où se fait entendre la diversité des voix – religieuses ou révolutionnaires, libérales ou humanistes – qui se sont élevées contre le sionisme en Occident, au sein du monde arabo-musulman et en Israël même.

 

Riche d'une histoire séculaire, religieuse et mythique, la Palestine a été effacée de la carte des nations en 1948 et arrachée de l'Orient qui est son berceau et avec lequel elle a tout en partage. Expulsés des lieux comme du temps, les Palestiniens souffrent jusqu'à ce jour du déni de leur existence, de leurs racines, de leur avenir. Pour raconter une histoire plurimillénaire, multiple et métissée, inscrite génération après génération à la croisée du Moyen-Orient, de la Méditerranée et de l'Égypte, un collectif international de spécialistes pluridisciplinaires s'est mobilisé. Ces archéologues, historiens, anthropologues, chercheurs en sciences sociales ou politiques et journalistes dressent ici les portraits d'hommes et de femmes, illustres ou inconnus, révélant à la fois des trajectoires individuelles et des pans de l'histoire intellectuelle et politique de la Palestine, des profondeurs de la préhistoire jusqu'à nos jours.

 

 

Sabri Giroud, archéologue de formation et artisan du voyage, anime une agence spécialisée dans l'organisation de voyages culturels et solidaires en Palestine, Diwan Voyage, pour un tourisme responsable. Il est notamment l'auteur d'un guide alternatif publié dans plusieurs langues, Palestine & Palestiniens. Guide de voyage.

 

"Palestine & Palestiniens"

Par ATG : (Alternative Tourism Group, Palestine) Palestine et Palestiniens est un guide complet qui couvre toute la Palestine historique : Jérusalem, la Cisjordanie, la Bande de Gaza, les villes palestiniennes en Israël et les villages syriens du Plateau de Golan. Outre des itinéraires thématiques et de nombreuses informations sur la présence palestinienne en Israël avant 1948, il présente l’histoire du pays et de la région depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, la société palestinienne dans toute sa diversité, les lieux saints et les sites archéologiques, des sites contemporains (quartiers, villes, villages détruits ou non-reconnus, camps de réfugiés, colonies), la culture, les spécialités culinaires, etc. Cet ouvrage, le premier du genre, en langue française, à offrir un point de vue palestinien, permettra également au lecteur de se faire une idée précise sur les réalités de l’occupation israélienne et la situation tragique dans laquelle se trouve la population palestinienne. (Plus d'infos)

 

ATG (Alternative Tourism Goup, Palestine) : www.atg.ps

 

"Israël, Palestine. Vérités sur un conflit"

Alain Gresh (journaliste), retrace la longue histoire de l'affrontement israélo-palestinien : de la naissance du sionisme à la guerre de 1948 et à la création d'Israël, de la résistance des Palestiniens à leur transformation en réfugiés et à la création de l'OLP, de la guerre de 1967 à la paix d'Oslo, du déclenchement de la seconde Intifada à l'enlisement actuel des négociations. Mais Alain Gresh ne se contente pas de ces rappels et les replace dans un cadre d'analyse qui leur donne un sens par rapport aux grandes évolutions mondiales. Il souligne l'importance des espoirs de paix au Proche-Orient nés d'une poignée de main historique entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin. Dans le contexte créé par le 11 septembre et le nouveau cours de la politique américaine, le déchaînement de la violence rend encore plus claires les conditions d'une paix durable : l'établissement de deux États aux frontières internationalement garanties. (Plus d'infos)

 

Du même auteur : 

"De quoi la Palestine est-elle le nom?"

"La Palestine expliquée à tout le monde"

Elias Sanbar, Ambassadeur de la Palestine à l'UNESCO.

À ceux qui disent ne rien comprendre au « conflit israélo-palestinien », Elias Sanbar répond en restituant la continuité d’une histoire ? depuis le mandat britannique à partir de 1917 jusqu’à aujourd’hui ? que tant de commentaires ont souvent faussée ou étouffée.

La Palestine, c’est l’histoire d’un pays absent que les Palestiniens ont emporté dans leur exil. C’est aussi le long combat qu’il leur a fallu mener pour retrouver un nom, une visibilité, une existence enfin. La Palestine d’Elias Sanbar est polychrome, terre de pluralité, des origines et des croyances. (Plus d'infos)

 

Du même auteur : 

"Figures du Palestinien. Identité des origines, identité de devenir"

 

"Sur la frontière"

Michel Warschawski, journaliste et militant de gauche israélien, il est cofondateur et président de l’Alternative Information Center (AIC).

Dans cet ouvrage, Michel Warschawski raconte son parcours, son engagement. Il y mêle analyses précises et lucides des évolutions politiques israéliennes et évocation d'amitiés ou d'émotions ressenties dans les combats partagés. Il puise ses références dans la tradition talmudique, dans l'histoire du socialisme révolutionnaire et donne l'esquisse d'une synthèse possible au-delà du sionisme. Et lorsqu'il évoque les déceptions d'après Oslo, il ne manque pas d'affirmer son espoir qu'une paix juste puisse un jour s'imposer dans cette partie du monde. 

« Les trente-cinq dernières années de ma vie ont été une longue marche sur la frontière, ou plutôt sur les différentes frontières où se côtoient Israéliens et Arabes, Israéliens et Palestiniens, mais aussi Juifs d'Orient. Des frontières qui s'entrecroisent et parfois se superposent, plus au moins perméables, plus ou moins infranchissables. »

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Du même auteur :

"Israël-Palestine : Le défi binational"

 

 

"La Palestine comme métaphore"

Mahmoud Darwich (poète et écrivain palestinien)

"J’ai trouvé que la terre était fragile, et la mer, légère ; j’ai appris que la langue et la métaphore ne suffisent point pour fournir un lieu au lieu. ( ... ) N’ayant pu trouver ma place sur la terre, j’ai tenté de la trouver dans l’Histoire. Et l’Histoire ne peut se réduire à une compensation de la géographie perdue. C’est également un point d’observation des ombres, de soi et de l’Autre, saisis dans un cheminement humain plus complexe."

Dans ces entretiens, dont quatre traduits de l’arabe et un de l’hébreu, Mahmoud Darwich retrace son itinéraire poétique, livrant en même temps un témoignage d’une brûlante actualité sur les multiples facettes de l’identité palestinienne. Au cours de 4 entretiens, Mahmoud Darwich évoque ses années d’apprentissage, l’expérience de l’exil, et la singularité de sa propre situation dans la vie culturelle arabe, tout en ouvrant au lecteur les portes de son "art poétique".A ces éléments autobiographiques, se mêlent ses réflexions sur la culture arabe contemporaine, l’identité palestinienne, Israël et le sionisme, le processus de paix... (Plus d'infos)

 


Du même auteur : 

"La Terre nous est étroite et autre poèmes"

 

"Un Etat commun, entre le Jourdain et la mer"

Par Eric Hazan (écrivain et éditeur de la Fabrique)

et Eyal Sivan (producteur, réalisateur, essayiste et scénariste israélien)

75 ans : c’est le temps écoulé depuis le premier plan officiel de partition de la Palestine en deux États, l’un juif et l’autre arabe. Trois quarts de siècle pendant lesquels on a vu passer d’innombrables résolutions, conférences, déclarations, missions, « feuilles de route » et autres « relances du processus de paix ». Pourtant la perspective de voir « deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » est plus lointaine que jamais.

C’est que la partition de la Palestine historique en deux États n’est pas une solution, mais un discours. C’est un discours de guerre drapé dans une rhétorique de paix, qui permet de justifier les faits accomplis comme ceux à venir. Ce discours si commode ne peut pas déboucher, ne débouchera jamais sur une solution véritable, car la partition de la Palestine n’est tout simplement pas possible. Il faut en finir avec l’idée de la partition et la remplacer par celle du partage de ce pays, sa mise en commun entre tous ceux qui y habitent et qui en deviendront les citoyens libres et égaux. Le partage, loin de représenter une utopie, est la seule solution réaliste et réalisable car elle correspond à la situation actuelle dans le pays. (Plus d'infos)

 

"Salaam Palestine !"Dessin de Bruno Pilorget et Marc AbelScénario de Véronique Massenot

 Ce « livre-carnet » raconte le voyage que les auteurs (un écrivain, un dessinateur et un photographe) ont entrepris en octobre 2009, dans le cadre d'un échange artistique franco-palestinien entre les Centres Culturels Français sur place et le Rendez-Vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand. 

Ils sont partis dans l'idée de faire le portrait d'une Palestine méconnue, vécue et racontée par les Palestiniens eux-mêmes. Pour cela, ils ont apporté avec eux une exposition de leurs travaux qui voyageait de CCF en CCF, depuis Hébron jusqu'à Naplouse en passant par Ramallah.

 

 

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"Les Seigneurs de la Terre. Histoire de la colonisation des territoires occupés." Par Idith Zertal (historienne et journaliste israélienne) et Akiva Eldar (journaliste israélienne)

L’ouvrage est une traduction d’un original américain paru en 2007. En fait les deux auteures, de nationalité israélienne, avaient déjà publié l’ouvrage en hébreu en 2004. Pour la traduction française, elles ont pris soin de rédiger une préface datée de mai 2013. L’une et l’autre, par leur formation et leur métier, ont un intérêt marqué pour cette histoire particulière. La première, historienne appartenant au groupe des « nouveaux historiens » et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du judaïsme, d’Israël et du sionisme, enseigne l’histoire et l’anthropologie culturelle à l’Université hébraïque de Jérusalem ; la seconde est une éditorialiste politique fort connue au quotidien Ha’aretz.

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Du même auteur, Idith Zertal :

"La Nation et la mort. La Shoah dans le discours et la politique d'Israël."

"L'histoire occultée des Palestiniens" Par Sandrine Mansour-Mériem

(chercheur au Centre de Recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) à l’université de Nantes.)

 

 

Ce livre est un événement ! C’est une approche différente et nouvelle des conflits arabo-sionistes qui est développée ici par l’historienne palestinienne Sandrine Mansour-Mérien.

Elle replace la « catastrophe », Nakba en arabe, qui évoque le début de l'exode forcé des palestiniens en mai 1948, dans une perspective historique nourrie d'archives nouvellement ouvertes et de textes d'historiens, tant palestiniens qu'israéliens.

Sujet d'une extrême sensibilité, l'exode violent dont ont été victimes les Palestiniens est parfois occulté, souvent minoré. Ce livre entend lui redonner sa place dans l'histoire du XXe siècle. (Plus d'infos)

 

Lien video de la conférence organisée par l'Association France Palestine Solidarité 34 a été faite à Montpellier le 31 mai 2012. 

... Et à voir

Un mur dans ma tête

1h Documentaire français de Hervé Magnin

"Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome", disait Albert Einstein. En Palestine, les murs de séparation sont très concrets. Mais plus rigides que le béton, sont les murs abstraits des mentalités façonnées par les propagandes. En Palestine, la colonisation bat son plein. Mais décoloniser les esprits est un préalable pour mettre un terme au colonialisme que le gouvernement israélien fait régner dans les territoires occupés de Palestine. Du moins, c’est le postulat de ce film qui invite à explorer la complexité du conflit israélo-palestinien. Ce documentaire propose d’en comprendre mieux les enjeux, les obstacles, mais aussi les leviers et les étapes qui pourraient conduire à un partage équitable et pacifique de cette terre tant convoitée. Palestiniens et Juifs ont en commun un lourd passé traumatique. Pour autant sont-ils sur une voie de résilience ? C’est aussi la question à laquelle tente de répondre ce film.

 

YALLAH GAZA

Yallah Gaza est un film réalisé par un adhérent de Couleurs Palestine 69, Roland Nurier.

Gaza est un petit territoire palestinien de 40 km x 12 km où vivent plus de 2 millions de personnes. La population est complètement enfermée depuis 2007 par Israël et régulièrement bombardée au mépris de toutes les règles de droit International et conventions des Nations Unies.

Les nombreux témoignages des Palestiniens de Gaza sont mis en perspective avec les analyses de responsables politiques locaux, d’historiens, de journalistes, d’Israéliens, de juristes spécialistes de Palestine/Israël. Les gazaoui-e-s parlent de leur quotidien, de géopolitique, de religion, de sionisme, de droit international, bref de tous les éléments nécessaires à la compréhension du vécu de cette société palestinienne et de son environnement si anxiogène. Appréhender leur résilience pour que le désespoir ne s’installe pas et comprendre comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre.

Le film a été tourné pendant 2 ans, et terminé en début d'année 2023.

 

Yallah Gaza - Teaser avant-première

 

"Le char et l'olivier, une autre histoire de la Palestine"

Roland Nurier jette un regard honnête et courageux sur les violations de l'occupation israélienne en Palestine à un moment où beaucoup choisissent de fermer les yeux sur les souffrances du peuple palestinien. Avec une approche approfondie et lucide, ce film exige que les dirigeants de la communauté internationale prennent des mesures concrètes pour appliquer le droit international et mettre fin à l'occupation israélienne. Le Char et l'olivier porte un message humain fort que nous devrions tous soutenir."

"Mahmoud Darwich : et la terre, comme la langue"

Un film documentaire de Simone Bitton

(1997)

 

Beaucoup plus qu’un poète " engagé ",

Mahmoud Darwich s’est imposé comme la voix de son peuple, l’expression poétique de sa blessure et de son héritage. La blessure que

Mahmoud Darwich porte en lui, et qui est à la source son inspiration poétique, est une blessure collective. Sa vie personnelle - dont ce film fera le récit - est une illustration parfaite de la tragédie nationale dans laquelle elle s’inscrit. En appelant ironiquement tous les patriarches, les saints, les prophètes et les conquérants de l’histoire au chevet de terre promise et perdue, il a su créer une Andalousie moderne, pétrie d’humanisme et de tolérance, mais aussi d’impertinence et d’érotisme. Une Andalousie qui n’est plus un lieu ni un âge d’or révolu, mais un état psychologique une esthétique contemporaine. “La réalisatrice Simone Bitton reviendra cinquante ans plus tard dans mon village natal [Birwa, en Israël] pour filmer mon premier puits et la première eau de ma langue."

 

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"Pour un seul de mes deux yeux”

Un film documentaire de Avi Mograbi

(2004)

 

Le cinéma d’Avi Mograbi est un cinéma qui vous empoigne et vous empoigne fort. Dès la première scène de Pour un seul de mes deux yeux, Mograbi agrippe le spectateur et l’oblige à aller voir avec lui, là où les autorités de son pays préféraient qu’il ne regarde pas. C’est un cinéaste qui aime aller filmer là où ça fait mal, au propre comme au figuré. Pour Israël, Massada, nom d’une forteresse dans laquelle des juifs zélotes, assiégés par des Romains, préférèrent un suicide collectif plutôt que de se rendre, et Samson, qui en se suicidant provoqua la mort de milliers de ses ennemis Philistins, sont des mythes fondateurs formant un socle sacrificiel sur lequel pouvait se bâtir un nouvel état. Ces deux récits populaires, censés illustrer le patriotisme face à l’oppression, sont enseignés à tout citoyen israélien depuis la prime enfance jusqu’à l’âge adulte.

 

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De Avi Mograbi : "Happy Birthday Mr. Mograbi"

"Route 60"

Un film documentaire d'Alaa Ashkar

(2013)

 

La Route 60 tra­verse du Nord au Sud la partie de la Palestine située en Cis­jor­danie. Ori­gi­naire de la région de Nazareth, son réa­li­sateur Alaa Ashkar filme les Pales­ti­niens sous occu­pation et renoue avec la mémoire de son peuple, lui qui avait reçu l’enseignement de l’histoire dans le système sco­laire israélien. Un film qui évoque la situation du peuple pales­tinien et la beauté des pay­sages de Palestine, en version ori­ginale arabe sous - titrée en Français.

 

« Un périple poé­tique dans la vie quo­ti­dienne des Pales­ti­niens, en Cisjordanie,à la ren­contre de rêves et de pas­sions, de l’espoir et du désespoir. Pour la pre­mière fois de ma vie de Pales­tinien citoyen d’Israël, je suis parti pour incarner l’expérience de l’occupation qui, tout au long de ma jeu­nesse, fut déna­turée… » selon Alaa Ashkar.

 

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"Jaffa, la mécanique de l’orange"

Un film documentaire d’Eyal Sivan

(2009)

 

Jaffa, l’une des plus anciennes villes du monde, était aussi l’une des villes les plus prospères et les plus peuplées de Palestine. Avec ses orangeraies déployées à perte de vue, elle fournissait du travail, depuis la cueillette du fruit jusqu’à sa préparation pour l’exportation, non seulement aux Palestiniens mais à des ouvriers venus d’Egypte, de Syrie, du Liban.

 

En 1948, plus de 4 000 bombes tombent sur Jaffa. Sur les 85 000 Arabes qui y vivaient, il ne va plus en rester que 3 000. Le gouvernement israélien confisque les orangeraies et s’approprie l’orange de Jaffa, qui est devenue le symbole des produits de la colonisation. 

 

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