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FAIM DE JUSTICE POUR LA PALESTINE 

Depuis lundi 31 mars 2025, un mouvement citoyen a débuté à Marseille, utilisant le jeûne comme moyen pacifique d’expression de la colère et d’exaspération, face à l’inaction des gouvernements européens.

Ce mouvement, auquel participent notamment des soignants de retour de Gaza, a pour objectif d’exiger des gouvernements nationaux et des instances européennes l’application du droit international et humanitaire, non respecté. Ici comme en Palestine, l’inaction alimente une indifférence hypocrite et dangereuse pour nos démocraties.

https://ujfp.org/faim-de-justice-pour-la-palestine/

Mobilisation réussie avec une forte implication de toutes et tous, ce samedi 29 mars, pour la journée de la terre!

Regarder la vidéo : https://youtu.be/EGDJCohP39M?si=AxIk4_O7QqhinOZr

RENCONTRE CAUSERIE  EXCEPTIONNELLE AVEC AHMED TOBASI* ET ZOÉ LAFFERTY 

 

SAMEDI 22 FÉVRIER 2025

        

Un après midi avec Ahmed Tobasi,acteur, metteur en scène, directeur artistique du Freedom Theater de Jénine

 

77 personnes y compris des visages inconnus ont participé pendant quasi 2 h,  à la rencontre entre le Collectif69Palestine-Erap et Ahmed Tobasi, Zoé Lafferty, Khalil de Jénine aussi en résidence actuellement aux Subsistances, Lamia du festival Sens interdits.

Nous disons réussite ! 

Ahmed parle juste et politique et avec Zoé nous font part de leur avancée dans la vie malgré tout avec la création d’Artists on the frontline (en 1ère ligne) en particulier.

Sens interdits, festival qui est sans concession pour soutenir les artistes soumis à des conflit, guerre, colonisation.

 

Merci à toutEs, à Yasmine Bouagga Maire du 1er, et à Sens interdits qui  a fait et fera encore venir Ahmed malgré les embûches.

Francois Romanet et Lamia direction du festival Sens Interdits, Les SUBS, Collectif69Palestine, ERAP

Belle ambiance ce matin du 16 février 2025 au marché Cusset à Vaulx-en-Velin. Les vaudais connaissent le boycott et sont très solidaires des palestiniens, les enfants sont aussi très sensibilisés à cette cause.

Beaucoup d'échanges sur les cibles avec certains,  sur la colonisation avec des algériens qui l'ont connu, beaucoup de tracts et stickers distribués.
 2 heures de discussions  avec le soleil en prime.

Ce 2 février 2025, a eu lieu la projection du documentaire NO OTHER LAND.

Un film très fort, un témoignage exceptionnel.

La salle était comble. Nous avons tous ressenti ce sentiment d'impuissance face à la barbarie. Lire la suite sur l'onglet Actualités

le drapeau palestinien déployé par Antoine, guide de haute montagne au sommet du Cerro San Francisco au Chili!

Mieux que des texte, visualiser la Palestine avec des cartes, des graphiques :

Visualizing Palestine

communiqué du 19 avril 2025

Liberté pour les prisonnier.e.s (otages) palestiniens et palestiniennes !

 

Alors que nous approchons de la date du 17 avril 2025, Journée internationale de solidarité avec les prisonniers et prisonnières politiques de Palestine, notre colère et notre douleur sont plus fortes que jamais. Depuis la violation du cessez-le-feu par Israël le 18 mars dernier (qui ne l’avait jamais véritablement respecté), l’armée d’occupation redouble de férocité dans sa barbarie génocidaire. L’encerclement total de Rafah plonge des centaines de milliers de gazaoui-es dans une détresse insoutenable. Derrière l’objectif constamment affiché de « libérer des otages israéliens » (un élément désormais classique de la propagande coloniale sioniste), ce sont en réalité des massacres quotidiens qui ont lieu dans l’objectif de terroriser la population de Gaza, de redécouper et contrôler totalement la région.

 

Hier encore, dimanche 13 avril 2025, l’un des rares hôpitaux encore en fonction de la région de Gaza, l’hôpital baptiste Al-Ahli, était bombardé. Un crime de guerre de plus, dans le contexte de la visite en Egypte du président français Emmanuel Macron, qui évoque une situation humanitaire « intenable » à Gaza, l’urgence d’un cessez-le-feu tout en brillant dans le même temps par son inaction si ce n’est sa complicité dans les crimes sionistes. Comment Emmanuel Macron peut-il tenir de tels propos, quand son gouvernement et lui-même n’appliquent aucun embargo militaire, aucune des mesures préconisées par la Cour Internationale de Justice, quand il réprime le mouvement de soutien à la Palestine quand il maintient en détention Georges Abdallah sur ordre des Etats-Unis ?

 

Un des multiples aspects de la stratégie de répression et de terreur menée par Israël en Palestine consiste en l’emprisonnement systématique de son peuple. Créée en 1974 et célébrée chaque année le 17 avril par la Conférence Nationale Palestinienne, la Journée Internationale des Prisonnières et Prisonniers Palestiniens vise à honorer les détenus et le sacrifice de leur liberté, à dénoncer leur incarcération mais aussi à réaffirmer face à la puissance occupante et au monde que le peuple palestinien ne cesse pas de lutter pour sa libération.

 

Une libération en premier lieu des prisonniers politiques. On estime au 1er janvier 2025 que 10 221 palestinien-nes sont détenus dans les geôles coloniales. Parmi elles et eux, 80 % ont été emprisonnés sans avoir été jugés, et 3376 sont en détention administrative, une pratique permettant l’enlèvement et l’incarcération des personnes sans charges, sans procès, indéfiniment renouvelable. 70% des familles palestiniennes ont eu un ou plusieurs membres de leur famille en prison.

 

Les palestinien-nes détenu-es y subissent de nombreuses et terribles violences : tortures physiques, sexuelles et psychologiques sont ordinaires dans les prisons de l’occupation. Le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies Volker Türk évoquait par exemple en juillet 2024 « des actes épouvantables, tels que la simulation de noyade et le lâcher de chiens sur des détenus ». Cellules surpeuplées, privation de sommeil, d’eau, de nourriture, de soins médicaux, de droit de visite pour les familles, ainsi que les passages à tabac et viols… La liste est bien trop longue. Depuis octobre 2023, 63 prisonniers sont morts en détention, dont un mineur de 17 ans.

 

Summum de l’ignominie, Israël est le seul pays au monde à poursuivre des enfants devant des tribunaux militaires et à en détenir des centaines dans ses prisons, le plus souvent accusés de faits dérisoires qu’ils n’ont même pas commis (jet de pierres, etc…). Ils peuvent être condamnés à des peines allant jusqu'à 20 ans de détention, en totale contradiction avec la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ils y subissent violences et interrogatoires, sans parent, sans avocat. On estime à l’heure d’aujourd’hui que près de 400 enfants palestiniens sont emprisonnés dans les geôles israéliennes.

 

Le cas d’Ahmed Mansara, arrêté à l’âge de 13 ans en 2015, est emblématique de la violence carcérale d’Israël à l’encontre des familles et des enfants palestiniens : confronté seul à des interrogatoires d’une brutalité insupportable, condamné à 12 ans de prison, il y subit un isolement de près de deux ans qui dégrade très fortement sa santé. Libéré il y a tout juste quatre jours, très fragilisé après dix années d’enfermement, Ahmed nous rappelle à tous-tes notre devoir de nous élever contre l’horreur d’un système colonial qui déshumanise les enfants, brise leur vie et à travers eux, les générations futures.

 

Devoir également nous est fait de nous mobiliser pour la libération du plus vieux prisonnier politique d’Europe, Georges Ibrahim Abdallah, que nous ne saurions oublier en cette Journée dédiée aux prisonniers-ères palestiniens. Aujourd’hui âgé de 74 ans, ce résistant communiste libanais, «combattant arabe» comme il se désigne lui-même, défenseur acharné de la cause palestinienne, est emprisonné en France depuis plus de quatre décennies malgré qu’il soit libérable depuis 1999. Cette injustice, unique en France et en Europe, doit cesser au plus tôt ! Sa libération serait un acte fort en faveur des droits humains, et un signal clair contre l’oppression subie par le peuple palestinien. Nous n’oublions pas notre camarade et lui réaffirmons notre soutien : le 19 juin 2025, Georges Abdallah devra être enfin libre !

 

En soutien à tous les prisonniers et prisonnières de la lutte anti-coloniale et anti-impérialiste de Palestine, nous restons déterminé-es dans la lutte !

 

Marchons tous et toutes ensemble :

 

samedi 19 avril à 15h, au départ de la place Jean Macé Lyon 7ème

 

pour exiger :

 

- Stop au génocide à Gaza !
- Stop à l'épuration ethnique en Cisjordanie ;
- Libération des prisonniers (otages) palestinien.ne.s hommes, femmes et enfants !
- libération de Georges Abdallah
- des sanctions contre Israël

- l’application du Droit International : Israël au Tribunal !
- la reconnaissance immédiate et sans conditions de l’État de Palestine !

 

Liberté pour les prisonniers-ères du pouvoir colonial, liberté pour la Palestine !

 

Le Collectif 69 de soutien au peuple palestinien.

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