URGENT URGENT URGENT
Israël veut expulser le million d’habitants de Gaza pour conquérir la ville. Notre ami Ziad Medoukh et sa famille risquent de se retrouver très bientôt sans abri ni protection, voire de mourir sous les balles israéliennes.
Ziad a pourtant été déclaré éligible au Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et artistes en Exil (PAUSE), mis en place par le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Collège de France, l’Institut du monde arabe et d’autres organismes officiels. Ce programme offre aux lauréats et à leur famille un accueil d’une année renouvelable en France, pour travailler dans leur domaine au sein de résidences artistiques ou d’universités (c’est le cas de Ziad).
Or, pour des raisons encore obscures, le gouvernement français a bloqué le départ du dernier contingent de 26 lauréats gazaouis, dont Ziad fait partie. Ce faisant, au vu du génocide en cours et de l’imminence d’une invasion totale de la bande de Gaza, si ces lauréats ne sont pas très vite évacués, leur vie est en danger.
Seul le président de la République, garant du programme PAUSE, peut débloquer la situation.
NOUS VOUS REMERCIONS DONC DE BIEN VOULOIR :
1) Envoyer la lettre ci-dessous au président Macron à l’adresse électronique suivante :
https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique
2) Diffuser cette lettre massivement et le plus vite possible à vos correspondants et dans vos réseaux sociaux , afin qu’elle soit reçue en nombre par le président de la République. C’est le nombre et l’insistance qui font généralement bouger les dirigeants politiques.
Monsieur le Président de la République,
Chaque jour compte ; il faut agir avant qu’il ne soit trop tard et il en est de la responsabilité du gouvernement français.
26 chercheurs et artistes gazaouis, lauréats du Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et artistes en Exil (PAUSE), sont encore bloqués à Gaza et ceci depuis plusieurs mois, bien qu’ils aient été invités en France avec leurs familles. Ils attendent leur évacuation vers la France dans un contexte dramatique de famine. Ils sont, eux et leurs familles, en danger de mort permanent. L’ONU affirme dans un communiqué récent que « le pire scénario de famine est en cours dans la bande de Gaza ».
Monsieur le Président, vous aviez insisté, lors de votre discours à la Sorbonne le 5 mai dernier, sur l’urgence d’accueillir ces personnes « au nom de cet universalisme scientifique, jumeau de l’universalisme européen » ; vous aviez renouvelé cette affirmation le 5 mai à l’Institut du monde arabe. Or il en va de la vie de personnes œuvrant pour la paix.
Les dossiers de ces 26 lauréats du programme PAUSE ont été examinés dans le détail et validés par les ministères concernés, les universités prêtes à les accueillir et le programme PAUSE du Collège de France. Il serait temps que la France respecte ses engagements à leur égard et procède enfin à leur évacuation.
La France a été capable d’accueillir récemment des universitaires américains dont les recherches étaient menacées ; il en a été de même pour l’accueil légitime de réfugiés ukrainiens. Tout doit être mis en œuvre par les autorités françaises pour que ces engagements vis-à-vis des Gazaouis soient tenus au plus vite.
Il est urgent, Monsieur le Président, d’exiger d’Israël la sortie de Gaza des lauréats et de leurs familles sous peine de l’application de sanctions, et de les évacuer au plus vite vers la France.
Il en va de votre crédibilité et l’Histoire en jugera. Les mots ne valent rien s’ils ne sont pas accompagnés d’actions. Suspendre, depuis le 1er août, les évacuations des Gazaouis, c’est prendre la responsabilité de leur mort. Ne rien faire, c’est être complice.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma respectueuse considération.
Signature :
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DEBRION (mercredi, 27 août 2025 17:38)
Il est urgent de protéger les civils de Gaza, qu'attend la France pour protéger au moins ces chercheurs et artistes ?
Cordialment
Marie-Noëlle Landot (mercredi, 27 août 2025 17:39)
Le temps presse, Monsieur le Président.
Les pares ne suffisent plus, il faut les concrétiser par des actes forts. Tout délai aggrave la situation catastrophique des millions de gazaouis encore vivants