Actualités

Ce 2 février 2025, a eu lieu la projection du documentaire NO OTHER LAND.

Un film très fort, un témoignage exceptionnel.

La salle était comble. Nous avons tous ressenti ce sentiment d'impuissance face à la barbarie. Lire la suite sur l'onglet Actualités

Beaucoup de monde ce samedi 1er février place Guichard.

Le thème était les médias et leur influence, notamment ceux de Bolloré. Pour en savoir plus, rendez-vous sur l'onglet Actualités

 

Regarder la bande annonce : https://no-other-land.lefilm.co/

Environ 300 militants ont participé au rassemblement à Vaulx en Velin ce samedi 18 janvier 2025 (Lire le résumé de ce rassemblement dans le menu "actualités")

Environ 1500 personnes ont marché ce samedi 11 janvier 2025 de la place Bellecour à la place Jean Macé pour réclamer encore et toujours la fin du génocide à Gaza et des exactions des colons en Cisjordanie

le drapeau palestinien déployé par Antoine, guide de haute montagne au sommet du Cerro San Francisco au Chili!

La journée mondiale de l'enfance était le 20 novembre 2024. Ce samedi 30 novembre, le thème du rassemblement place Bellecour était "les enfants palestiniens".

* Israel est la seule "démocratie" qui emprisonne et torture les enfants à partir de 12 ans (mais uniquement les enfants palestiniens)

* Des centaines d'enfants palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, sans inculpation ni jugement

Ils sont arrêtés de manière à être traumatisés à vie, selon une méthode pensée et mise au point dans cet objectif

"La plupart des enfants, environ 55% de tous les enfants détenus, sont enlevés à leur domicile au milieu de la nuit par des soldat-e-s israélien-ne-s masqué-e-s et armé-e-s et par des agents de la police des frontières. Ces enfants sont arrachés à leur famille, ont les yeux bandés, sont ligotés, battus et emmenés dans des centres d’interrogatoire israéliens."

*Israel bombarde délibérément les écoles

* Israel est responsable de l'augmentation de la mortalité des enfants dans le monde.

 

Lire aussi l'article "Quand Israël emprisonne les enfants palestiniens, ou l'autre visage de la répression" sur le site d'Amnesty International

 

et l'article de du haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme : https://www.ohchr.org/fr/press-releases/2024/08/israels-escalating-use-torture-against-palestinians-custody-preventable

 

Mieux que des texte, visualiser la Palestine avec des cartes, des graphiques :

Visualizing Palestine

Aider Israël à rompre avec ses démons

(article de Denis Sieffert du 16 avril 2024 paru dans la revue Politis)

https://www.politis.fr/articles/2024/04/aider-israel-a-rompre-avec-ses-demons/

 

Le conflit avec l’Iran le souligne : les dirigeants israéliens n’ont jamais assez de guerres à leur agenda. C’est leur raison de survivre, mais certainement pas celle d’Israël. Les assassins de Rabin sont aujourd’hui au pouvoir : ils font d’Israël un État paria.

 

Entre gens de bonne compagnie, l’affaire s’arrêterait là. Mais les dirigeants actuels d’Israël n’ont jamais assez de guerres à leur agenda. Au nord le Hezbollah, au sud le massacre des Gazaouis, à l’est des pogroms dans les villages de Cisjordanie. Et pourquoi pas une guerre apocalyptique avec l’Iran ? C’est leur raison de survivre, mais certainement pas celle d’Israël. Si la paix venait à s’installer, ils seraient comme des cyclistes qui s’arrêteraient de pédaler. Il n’y a donc rien d’autre à attendre dans le conflit avec la République islamique qu’un nouveau pas vers l’abîme. La gravité de l’attaque à laquelle se prépare le « cabinet de guerre » ne dépend que de la force de persuasion de Joe Biden, et des moyens logistiques dont il peut priver Israël.

 

Netanyahou est dans la main de ses alliés, colons d’extrême droite, dont dépend sa propre survie politique.

 

La séquence actuelle a commencé le 1er avril, lorsqu’Israël a commis un acte de guerre caractérisé en attaquant le consulat iranien de Damas. Cela sans susciter la moindre condamnation internationale. Dans la nuit du 13 au 14, l’Iran a fait ce qu’il ne pouvait pas ne pas faire en répliquant par une attaque spectaculaire, mais cousue de fil blanc. Israël et les États-Unis avaient été prévenus de l’heure et des moyens. Avait-on déjà vu dans l’histoire une attaque conçue pour échouer ? Le lendemain, le représentant de la mission iranienne à l’ONU s’est d’ailleurs empressé de rassurer son monde en déclarant que « l’incident était clos ».

 

On a bien compris que Téhéran avait besoin de cette opération pour laver l’affront, et plaire à ceux qui soutiennent encore un régime honni. Avec cette demi-mesure, l’Iran a voulu déjouer le piège tendu par Netanyahou. Car l’hypothèse du piège est crédible. Le Premier ministre israélien aurait voulu provoquer une réaction iranienne, qui légitimerait en retour une offensive de grande envergure, qu’il n’aurait pas agi différemment. L’heure est-elle venue ? On se déchire sur le sujet au sein du gouvernement israélien. Washington, Londres, Paris freinent des quatre fers.

 

Mais la logique de Netanyahou répond à des impératifs qui ont peu de rapports avec la géopolitique. Il est dans la main de ses alliés, colons d’extrême droite, dont dépend sa propre survie politique. Et ceux-là trouveraient avantage à un chaos qui leur permettrait d’anéantir toute résistance palestinienne, et de s’approprier la Cisjordanie. Ils rêvent d’une deuxième Nakba qui parachèverait la première, celle de 1948 qui a poussé huit cent mille Palestiniens à l’exil. Les colons ne perdent d’ailleurs pas de temps. Comme leurs ancêtres en 1948, ils brûlent des maisons et ravagent des villages dans les territoires palestiniens, pendant que nous regardons les drones iraniens s’écraser dans le désert du Néguev. Il s’agit aussi pour Netanyahou de détourner l’attention de Gaza, où son armée s’inscrit dans la sinistre tradition de la guerre coloniale, sans foi ni loi. On est frappé par la continuité de l’histoire.

Depuis soixante-seize ans qu’il existe, Israël vit dans une perpétuelle angoisse existentielle. Souvent instrumentalisée, parfois fondée. Mais à qui la faute ? Comment font ses dirigeants pour produire parmi les peuples alentour, et même un peu partout dans le monde, une hostilité qui est aujourd’hui à son comble ? Pas besoin d’être grand clerc pour trouver la réponse. Tout part et tout ramène toujours à l’irrésolution de la question palestinienne. On ne peut pas martyriser tout un peuple depuis près de quatre-vingts ans, le discriminer, le massacrer dès qu’il bouge, favoriser ce qu’il y a de pire en lui – le Hamas –, le priver du moindre espoir, sans générer un état d’insécurité permanent. Le tout alimenté par une propagande qui oscille entre un racisme anti-arabe décomplexé et un déni couvrant d’ignorance et de mépris le sort des Palestiniens.