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Beaucoup de monde samedi 18 octobre, à l'occasion du village palestinien place bellecour

Plus d'un millier de participant.es à cette énième mobilisation lyonnaise pour la Palestine, samedi 11 octobre 2025.

 

Lien vers la vidéo tournée par Pierre Korrichi : https://youtu.be/HFFKZaU0X0k?si=0R9fSBtems8XjwAi

Malgré l'interdiction de la Préfecture, beaucoup de sympathisants de la cause palestinienne ont manifesté samedi 13 septembre dernier, place de la République à Lyon, leur solidarité avec le Peuple Palestinien et la population martyrisée de Gaza.

Voir la vidéo ici

Plusieurs milliers de personnes ont défilé à Lyon samedi 6 septembre, et un bateau sur la Saône, arborant un drapeau palestinien, les a accompagnés 

Georges Ibrahim Abdallah

enfin libre !

 

Lire le communiqué sur le site de l'AFPS

 

Il aura fallu 11 demandes de remise en liberté pour que Georges Ibrahim Abdallah soit libéré après plus de 40 ans de détention, libérable depuis plus de 25 ans ! La cour d’appel a ordonné sa libération avec expulsion immédiate vers le Liban.

Mieux que des texte, visualiser la Palestine avec des cartes, des graphiques :

Visualizing Palestine

La loi de la peur : texte de Mahmoud Darwich

texte de Mahmoud Darwich... (les derniers poèmes).

 

La loi de la peur

L’assassin regarde sans remords le fantôme de la victime, non ses yeux. Il dit à ceux qui l’entourent : Ne me blâmez pas, j’ai peur. J’ai tué parce que j’ai peur et je tuerai encore. Certains spectateurs entraînés à préférer l’analyse psychologique aux fondements de la justice disent : Il ne fait que se défendre. D’autres, admiratifs de la supériorité du progrès sur l’éthique, disent : La justice n’est que ce qui déborde de la générosité de la force. A la victime de s’excuser auprès de son assassin du traumatisme qu’elle lui a causé ! D’autres encore, spécialistes de la distinction entre le réel et la vie, disent : Si un tel incident banal était survenu ailleurs que sur cette Terre sainte, la victime aurait-elle acquis nom et célébrité ? Allons donc réconforter celui qui a peur. Et, alors qu’ils partent en procession de sympathie avec le tueur apeuré, des touristes étrangers passant par là leur demandent : Mais quelle est la faute de l’enfant ? Ils leur répondent : Il grandira et fera peur au fils de l’assassin. Quelle est la faute de la femme ? Ils répondent : Elle enfantera une mémoire. Quelle est la faute de l’arbre ? Et ils disent : Un oiseau vert en sortira. Puis ils se mettent à scander : La peur, non la justice, est le fondement du royaume. Le fantôme de la victime leur apparaît alors dans un ciel limpide, ils lui tirent dessus et, ne voyant pas une goutte de sang couler..., ils prennent peur !