Actualités

Mercredi 1er mai 2024 Manif du 1er mai réussie à Lyon! De nombreux.euses militants.es de Couleurs Palestine en tête du cortège du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien (le plus fourni et le plus dynamique de tous les groupes présents) ! Fin de manif éprouvante lorsqu'à l'arrivée place Bellecour, le groupe Palestine a été pris sans raison aucune sous une pluie de grenades lacrymogènes. La dispersion s'est effectuée au centre de la place, après une dernière adresse du Président du Collectif, saluant le sang froid des manifestants et les invitant à poursuivre leur mobilisation jusqu'au cessez le feu à Gaza et la reconnaissance des Droits élémentaires du peuple palestinien!

Une fois de plus Couleurs Palestine 69 s'est montrée à la hauteur de son engagement! Bravo et merci à tous ses Militants.es!

 

 

21 avril 2024 : communiqué du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien

Nous dénonçons la répression en cours contre celles et ceux qui portent la parole de soutien aux droits du peuple palestinien

Lire l'article

Rassemblement du samedi 20 avril 2024

Encore un rassemblement réussi place des Terreaux avec sa fameuse fontaine rouge comme le sang des gazaouis continuellement bombardés par l'aviation israélienne! Couleurs Palestine toujours bien représentée par une quinzaine de militants.tes après 7 mois de manifestations et rassemblements hebdomadaires.

Le Monde : Un soldat franco-israélien visé par une première plainte pour « actes de torture »

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/16/un-soldat-franco-israelien-vise-par-une-premiere-plainte-pour-actes-de-torture-a-l-encontre-de-palestiniens_6228128_3210.html
 

 

 

 

 

Un soldat franco-israélien visé par une première plainte pour « actes de torture » à l’encontre de Palestiniens

Après la diffusion d’une vidéo diffusée à la fin de février par un proche du soldat sur les réseaux sociaux qui mettait en scène des prisonniers palestiniens violentés, trois associations ont porté plainte devant la justice française.

Par Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance) et Madjid Zerrouky

 

Publié hier à 11h00, modifié hier à 17h31

 

 

 

Une plainte pour torture visant Y. O., un soldat franco-israélien, a été adressée mardi 16 avril au procureur général de Paris. L’homme est « actuellement au service de l’armée israélienne », énonce la plainte « contre X » déposée par Gilles Devers, avocat au barreau de Lyon, au nom de trois associations : l’Association des Palestiniens de France -Al Jaliya, Justice et droits sans frontières (JDSF) et le Mouvement du 30 mars, basé à Bruxelles. Les plaignants reprochent à Y. O. d’avoir commis un crime de guerre par « actes de torture » dans le contexte d’une « attaque militaire génocidaire ».

 

Fin février, dans une vidéo de cinquante-huit secondes réalisée par le militaire et diffusée sur la messagerie Telegram, on peut voir un prisonnier dans une combinaison blanche, les yeux bandés et les poignets attachés dans le dos. Il essaie de descendre d’un camion. Le soldat de l’armée israélienne commente la scène qu’il filme lui-même : « Tu as vu ces enculés, mon neveu, ces fils de putain. Allez descends, fils de pute… sur les pierres… Là, enculé de ta mère… » Le prisonnier descend du camion. « Tu as vu ce fils de putain. Là, regarde, il s’est pissé dessus. Regarde, je vais te montrer son dos, tu vas rigoler, regarde ! » Le prisonnier est maintenant dos à la caméra. « Ils l’ont torturé pour le faire parler. Tu as vu son dos. »

Dans la séquence suivante, des détenus sont assis par terre. « Ah, fils de putain, continue l’auteur de la vidéo. Fermez vos gueules, bande de salopes. Ah, vous étiez contents le 7 octobre, bande de fils de putes. » Selon la plainte, les prisonniers sont transférés vers une prison israélienne qualifiée de « secrète ». Dans une troisième séquence, on les voit dans un autobus. « Ils sont soumis à cette torture bien connue de l’armée israélienne, écrivent les avocats dans leur plainte, [qui leur impose] des heures durant une musique obsessionnelle. »

« Supériorité, mépris, provocation »

Selon les plaignants, après un interrogatoire initial, les prisonniers seraient alors « triés ». Certains sont relâchés, d’autres conduits en Israël, et « placés au secret, dans des conditions de détention inhumaines, puis jugés pour des incriminations liées au “terrorisme” par des tribunaux militaires ignorant tout droit de la défense ». L’Etat hébreu les considère comme des « combattants illégaux » et leur refuse la protection prévue par la 3e convention de Genève.

Écrire commentaire

Commentaires: 0